Jeunes avec un religieux dans un bureau.

Le père noël et sa parade dans Sainte-Flore.

En juin 1963, la communauté de Grand-Mère s’est réunie avec émotion et dignité pour rendre un dernier hommage à un citoyen estimé et respecté de la région: Monsieur Albé Matteau.

Ce jour-là, la ville entière s’est figée. Un impressionnant cortège funèbre a traversé l’une des artères principales de Grand-Mère, témoignage éloquent de l’estime portée à cet homme. Sur les trottoirs, les habitants s’étaient massés en silence. Certains observaient en retenant leurs larmes, d'autres sûrement partageaient à voix basse des souvenirs, des anecdotes, des gestes simples mais inoubliables d’un homme qui avait profondément marqué la vie sociale et communautaire de sa ville.

Au centre du défilé, une fanfare en uniforme ouvrait la marche. Derrière eux, un corbillard transportait le cercueil de M. Matteau, suivi par une longue file de voitures et de citoyens endeuillés, marchant à pied, dans un silence empreint de recueillement.

Un peu plus loin, sur le parvis de l’église, une foule dense attendait ou sortait lentement de l'église. Hommes, femmes, enfants — toute une génération semblait réunie. On ne venait pas seulement enterrer un homme, mais honorer une époque, un certain esprit de communauté qu’il incarnait à ces temps.

À travers ces images, Grand-Mère, unie dans le deuil, célèbre la mémoire de M. Albé Matteau, dont la vie a profondément marqué l’histoire humaine et civique de la ville. Cet adieu collectif grave à jamais son souvenir dans la mémoire régionale.

Ces photographies nous plongent au cœur d’un drame familial survenu en décembre 1963 à Shawinigan-Sud. Elles illustrent les conséquences tragiques d’un événement où un jeune homme de 16 ans aurait tué son père de deux balles, à l’aide d’une carabine de calibre 22 retrouvée par les policiers. Derrière ce geste dramatique se cache une réalité sociale difficile.
Selon les récits de l’époque, l’adolescent, ayant quitté l’école à l’âge de 14 ans, travaillait depuis pour subvenir aux besoins de sa mère et aider un foyer où le plus jeune des huit a 4 ou 5 ans. Ces images témoignent non seulement d’un acte de violence, mais aussi d’un contexte familial et économique lourd, révélateur des tensions sociales de l’époque.

Un groupe de personnes.

Vue sur une rue.

3 hommes posent pour une photographie.

Les garçons du Collège Saint-Maurice, réunis à la cafétéria pour le souper. On les voit autour de leurs assiettes en échangeant rires et histoires.

Une personne est à une caisse.