Le Nouvelliste

Zone d'identification

Type d'entité

Collectivité

Forme autorisée du nom

Le Nouvelliste

forme(s) parallèle(s) du nom

Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions

Autre(s) forme(s) du nom

Numéro d'immatriculation des collectivités

Zone de description

Dates d’existence

1920-

Historique

Le journal Le Nouvelliste a été fondé le 30 octobre 1920 par Joseph-Herman Fortier. Le journal couvrait la région de Trois-Rivières qui était à l’époque en expansion industrielle et économique. Fortier fonde le quotidien afin de faire de la publicité pour son commerce P. T. Légaré. À ses débuts, Le Nouvelliste fait la promotion de la langue française, appuie les traditions de l’Église, ainsi que le développement économique agricole et industriel de la région. Il couvre les nouvelles locales et régionales.

En raison de difficultés économiques liées à la grande dépression, Fortier vend son quotidien en 1935 à Jacob Nicol, qui possède L’Événement et Le Soleil de Québec et La Tribune de Sherbrooke. Le quotidien adopte alors une idéologie plus libérale et n’est pas apprécié du député de Trois-Rivières et premier ministre du Québec dès 1944, Maurice Duplessis.

En 1951, Nicol vend le quotidien à Honoré Dansereau. C’est son fils Pierre Dansereau qui le remplace à sa mort en 1958. Le Nouvelliste est vendu en 1968 à Trans-Canada, qui appartient à Gesca, propriété de Paul Desmarais. En 1970, Gesca devient une filiale de Power Corporation, contrôlée par Paul Desmarais. En 2015, Gesca se départit du Nouvelliste en le vendant au Groupe Capitales Médias, dirigé par Martin Cauchon. Le 19 août 2019, le Groupe Capitales Médias se place sous la protection de la loi sur les arrangements avec les créanciers. Le 5 décembre 2019, les travailleurs et cadres du journal créent la Coopérative de solidarité Le Nouvelliste pour maintenir les activités du Nouvelliste.

Le premier directeur-gérant du Nouvelliste est Romuald Bourque entre 1920 et 1923. Il est remplacé par Émile Jean, qui occupe ce poste jusqu’en 1953. Sous son règne, Le Nouvelliste devient plus rentable en augmentant son espace publicitaire. Émile Jean est suivi à ce poste par Raymond Dubé jusqu’en 1955, Fernand Gagnon jusqu’en 1956, Elphège Lebrun jusqu’en 1965, puis Wilfrid Therrien jusqu’en 1970.

En 1968, lorsque Trans-Canada devient propriétaire, Éric Ferrat est nommé président, puis est remplacé en 1970 par le président et directeur général Charles D’Amour jusqu’en 1983. Claude Masson est président-éditeur de 1984 à 1988. Il est suivi par Claudette Tougas jusqu’en 1990, puis par Gilbert Brunet jusqu’en 1996, Jean Sisto jusqu’en 2001, puis par André Provencher. En 2003, Raymond Tardif est nommé à ce poste jusqu’en 2008, où il est remplacé par Alain Turcotte, qui prend sa retraite en 2020. Stéphan Frappier occupe le poste de directeur général depuis 2020.

Le Nouvelliste a occupé plusieurs locaux à Trois-Rivières au fil des années. En 1920, le journal est logé dans une bâtisse abîmée par le feu de 1908 de la rue du Platon. En 1924, le quotidien déménage sur la rue Sainte-Marguerite, près de l’intersection de la rue Saint-Stanislas. En 1954, le Nouvelliste emménage au 500 rue Saint-Georges. En 1983, le quotidien commence à être imprimé dans un nouvel édifice de la rue Bellefeuille. Le quotidien y déménage tous ses services en 1989.

Le service des photographies du Nouvelliste a été créé en 1940. Avant cette date, seules quelques rares photos apparaissent dans Le Nouvelliste. Le premier responsable, le photographe Armour Landry, occupe cette fonction durant un mois, avant de laisser sa place à Roland Lemire qui a organisé le service et a occupé cette fonction jusqu’en 1965. Lors de cette année, Le Nouvelliste décide d’abolir son service photographique. Roland Lemire ouvre alors son propre studio et engage les anciens photographes du Nouvelliste, dont Roméo Flageol et Claude Deschênes. Lemire continue de fournir les photos au Nouvelliste sur la base de contrats annuels. Roland Lemire décède en 1980. En 1981, c’est le studio Flageol Photo qui devient responsable des photos du Nouvelliste. L’équipe comprend Roméo Flageol, Terry Charland et Claude Deschênes. En 1985, Sylvain Mayer devient photographe responsable de la région de Shawinigan. Roméo Flageol demeurera photographe pour le Nouvelliste jusqu’en 1995. À cette date, c’est Image-Média Mauricie, sous la direction de Patrick Beauchamp, qui devient responsable dans photos du Nouvelliste dans le Trois-Rivières métropolitain.

Lieux

Statut légal

Fonctions et activités

Textes de référence

Organisation interne/Généalogie

Contexte général

Zone des relations

Zone des points d'accès

Mots-clés - Sujets

Mots-clés - Lieux

Occupations

Zone du contrôle

Identifiant de notice d'autorité

LNOUV

Identifiant du service d'archives

Règles et/ou conventions utilisées

Statut

Niveau de détail

Dates de production, de révision et de suppression

Langue(s)

Écriture(s)

Sources

BEAULIEU, André et Jean HAMELIN, La presse québécoise des origines à nos jours, volume 6, Québec, Presses de l’Université Laval, 1973, 380 p.
CHAMPOUX, Micheline et André BOUGAÏEFF. Les journaux en Mauricie (1817-1987), Trois-Rivières, Université du Québec à Trois-Rivières, 1988, 63 p.

UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE, « Fondation du journal Le Nouvelliste à Trois-Rivières », Bilan du siècle, [en ligne], http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages/evenements/311.html (Page consultée le 11 novembre 2020)

BANQ, « Fonds Roland Lemire », Advitam, [en ligne], https://advitam.banq.qc.ca/notice/ (Page consultée le 11 novembre 2020)

LE NOUVELLISTE, Archives du quotidien Le Nouvelliste: 1920-aujourd’hui, BANQ, https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3203520 (Page consultée le 11 novembre 2020)

Notes de maintenance

  • Presse-papier

  • Exporter

  • EAC

Sujets associés

Lieux associés